Louis Bourdon photographies

H Louis BOURDON 

Sosa : 2
  • Né le 21 décembre 1921 - Plouhinec, 29780, Bretagne, FRANCE
  • Décédé le 12 juillet 2000 - Douarnenez, 29100, Finistère, Bretagne, FRANCE , à l’âge de 78 ans
  • Marin-Pêcheur

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

 Frères et sœurs

  • H Corentin BOURDON
  • H Pierre BOURDON
  • H Henri BOURDON
  • F Jeanne BOURDON

 Sources

  • Naissance, union, décès: Etat Civil

  Photos & Documents

Port de Poulgoazec - L'abri du marin est alors en construction
Quais à Audierne années 50/60 - Les casiers à langoustes
Les quais à Poulgoazec
Langoustier Ginette à Audierne
Port de Poulgoazec

  Le port de Poulgoazec

Le port de Poulgoazec

Le port de Poulgoazec
Le nombre des inscrits maritimes est en 1903 de 1 025 à Plouhinec pour une population totale qui est alors de 6 402 habitants.

Les conséquences de la tempête de décembre 1913 à Poulgoazec (extrait du journal Le Journal)
Dans les premières décennies du XX siècle, le port de Poulgoazec connu un essor important (en 1901, 1 625 inscrits maritimes à Plouhinec, dont la plupart à Poulgoazec, soit plus qu'à Audierne même où ils sont à cette même date 1612), la place manquant côté Audierne de l'estuaire du Goyen ; plusieurs conserveries s'y installèrent.

En 1901 la conserverie Chancerelle, gérée par Eugène Solm, employait 119 personnes dont 39 soudeurs et 65 apprêteuses ; la conserverie Le Gall-Rio, dirigée par Eugène Rio, 84 personnes dont 21 soudeurs et 58 apprêteuses ; d'autres conserveries existaient : Pellier, Ouizille, Béziers, de L'Écluse.

En 1906, Poulgoazec compte 110 barques de pêche jaugeant 682 tonneaux et embarquant 625 hommes d'équipage ; la même année on y comptait quatre conserveries employant 520 ouvriers (surtout des ouvrières) pendant la saison de la pêche à la sardine et pouvant travailler en tout jusqu'à 600 000 sardines chaque jour.

Poulgoazec était quasi exclusivement un port de pêche : il n'y avait pas de mareyeurs, les poissons (sardines essentiellement) étant vendus à Audierne. Ce n'était donc pas un port de commerce ; ce n'est qu'exceptionnellement, au moment des vives eaux , que quelques bateaux de commerce venaient y accoster.
dd En 1929, ce faubourg maritime de Plouhinec atteint près de 3 000 habitants. Mais l'entrée du port, commune aux deux ports d'Audierne et de Poulgoazec, était dangereuse, notamment en raison de brisants et de bancs de sable formant une barre, rendant à maintes reprises nécessaire l'aide du canot de sauvetage d'Audierne, dès que la mer était forte, comme le 14 décembre 1904, où le Général Béziat (le canot de sauvetage d'Audierne) dût faire plusieurs sorties successives pour secourir des barques de pêche en difficulté. Plusieurs bateaux de Poulgoazec furent victimes de cette barre, par exemple la chaloupe de pêche n° 702 le 2 décembre 1882 , l' Ange-Raphaël le 25 janvier 1911, l' Élisabeth dans la nuit du 22 au 23 février 1913, etc., sans compter ceux survenus antérieurement, comme l'illustre par exemple cet extrait du Journal des débats politiques et littéraires, décrivant un naufrage survenu lors d'une tempête le 2 décembre 1860 : « (...) Vers une heure de l'après-midi, les vents soufflèrent en tempête ; la mer devint grosse. Les embarcations qui se trouvaient au vent du port y entrèrent facilement ; celles sous le vent louvoyèrent tout près de terre et purent rentrer, à l'exception de trois, dont une, n'ayant pu doubler la barre nommée Poul-du, y reçut un coup de mer qui la submergea, et les sept hommes qui la montaient furent engloutis sans qu'il fut possible à l'embarcation qui la suivait de porter secours à ces malheureux, qui périrent dans les brisants de la barre dans laquelle ils se trouvaient. (...). Cet équipage et la chaloupe appartenaient au village de Poulgoazec, rive gauche du port d'Audierne. Les sept cadavres sont venus s'échouer sur le rivage les 3 et 4 décembre. » La vie des marins était difficile : à la crise sardinière, qui frappa surtout en 1903 Poulgoazec comme les autres ports de pêche de la région, s'ajoutait les dangers et les dommages provoqués par les tempêtes : par exemple en janvier 1913 24 équipages de pêcheurs de Poulgoazec, qui avaient mouillé leurs filets en baie d'Audierne en profitant d'une accalmie, virent ceux-ci déchiquetés par la tempête, qui avait redoublé de force, les rendant inutilisables. Pendant l'été 1932, le marasme de l'industrie sardinière frappa Poulgoazec comme les autres ports de la région ; la plus grande partie des pêcheurs de Poulgoazec désarmèrent leur bateau.

 Aperçu de l'arbre

Jean LE BOURDON
1763-
  Catherine LE MARC
1765-
                           
| - 1788 - |                            



                           
|                            
Yves LE BOURDON
1792-1844
  Marie LE QUÉRÉ
1796-1866
  Jean PICHAVANT
1808-1855
  Catherine PENSEC
1800-1855
               
| - 1824 - |   |   |                



 


               
|   |                
Thomas LE BOURDON
1831-1893
  Catherine PICHAVANT
1833-1893
  Vincent GLOAGUEN
1826-1896..1901
  Anne BUREL
1826-1886..1901
       
| - 1855 - |   |   |        



 


       
|   |        
Thomas LE BOURDON
1857-1910/
  Marie-Anne GLOAGUEN
1859-1939
  Vénoc BUREL
1855-
  Marie GUILLOU
1861-1941
| - 1884 - |   | - 1878 - |



 


|   |
Thomas BOURDON
1884 - 1966
  Marie-Françoise BUREL
1887-1967
| - 1910 - |



|
Louis BOURDON
1921-2000