Normandie : Plages du débarquement, Honfleur, Deauville, Trouville
Chenal de Deauville - Trouville
Pont L'Evêque
Ville très agréable
Crèvecœur-en-Auge
Château de Crèvecoeur
Falaise d'Aval à Etretat
Falaises d' Aval et d' Amont ... Sublime !
Falaise, Terre Natale de Guillaume Le Conquérant
Résidence principale des ducs de Normandie, Falaise vit naître en 1027 celui qui fût d'abord appelé le bâtard, parce qu'il était né de l'union de Robert le Magnifique et d'Arlette, fille de tanneur. Le futur roi d'Angleterre est plus connu sous le nom de Guillaume le Conquérant.
Honfleur
Le Vieux Port - L' Hermione en escale
Beaumont en Auge
Patrie du Mathématicien Laplace
Le Mont Saint-Michel
Les moutons de pré-salé
Deauville
Ses parasols, la promenade des planches et ses acteurs
Au Pays d' Auge
Ses pommiers, ses manoirs à colombages, ses produits gastronomiques
La Suisse Normande
La Suisse normande est un pays normand, à cheval sur le Calvados et l’Orne. Son nom provient de son relief accidenté et verdoyant, avec des gorges sculptées par l’Orne et ses affluents.
Vimoutiers - Pays du fromage
Marie Harel, créatrice du camembert - Le char tigre de Vimoutiers
Château de Fontaine Henry
Monument des braves à Omaha Beach
Juno Beach - Chars et Armement
Chars Anglais et Américains
Utah Beach
Utah Beach est la plus à l’ouest des 5 plages du débarquement.
La plage du Utah Beach est ajoutée pour faciliter la prise du port de Cherbourg, seul port en eaux profondes capable de décharger à grande cadence le ravitaillement nécessaire et ainsi permettre le succès des opérations militaires essentielles à la libération de la Normandie.
Omaha Beach
L’assaut sur Omaha a rencontré de nombreuses difficultés et a failli se terminer par un vrai désastre. Au prix de nombreuses pertes, les Américains ont fini par remporter la partie et s’emparer des villages côtiers.
En même temps, un peu plus à l’ouest, le 2ème bataillon de Rangers est chargé d’escalader les 30 mètres de falaise de la Pointe du Hoc, de prendre d’assaut la batterie allemande et de détruire les canons.
Batterie de Longues-Sur-Mer
Ouvrage majeur du Mur de l’Atlantique, la batterie de défense côtière allemande de Longues-sur-Mer comprend un poste de commandement de tir et quatre casemates abritant chacune une pièce d’artillerie de 150 mm.
Colleville-sur-Mer
Le cimetière de Colleville-sur-Mer où reposent les corps de 9 388 personnes est un cimetière militaire américain situé juste au-dessus de la plage dite d’Omaha Beach, dans la commune française de Colleville-sur-Mer sur l'un des sites du débarquement allié du 6 juin 1944.
Cimetière militaire de La Cambe
Le cimetière militaire allemand de La Cambe est un cimetière allemand de la Seconde Guerre mondiale situé à La Cambe dans le nord-ouest du Calvados.
21 222 soldats allemands tombés lors des combats de juin à août 1944 au cours de la bataille de Normandie y sont enterrés.
La Croix de Lorraine à Juno Beach
Le Révolver noué
Carl Fredrik Reuterswärd
De la guerre à la paix, le Mémorial cherche son chemin...
Sur l’esplanade, le revolver au canon noué du sculpteur suédois Carl Fredrik Reuterswärd se dresse comme un pied de nez en avant de la façade nue du Mémorial de Caen, tout juste brisée par la faille d’accès comme le Mur de l’Atlantique le fut par le débarquement allié sur les plages voisines. L’oeuvre se veut manifeste pour la non-violence et la paix. C’est pourtant par le bruit des claquements de portes et la fureur de mots assassins que l’institution a fait ces dernières semaines la une de l’actualité basse-normande. Après un départ discret du conservateur toujours non remplacé, la fin du printemps a été coup sur coup marquée par le licenciement du directeur scientifique Claude Quétel et la démission du directeur Jacques Belin qui était en poste depuis l’origine, en 1988. Il n’y a plus au gouvernail que Brigitte Le Brethon, présidente du conseil d’administration et directrice générale. Cette dernière fonction exécutive ne laisse pas de surprendre quand on sait que la dame est en outre députée UMP et maire de Caen, ville qui dispose de la majorité absolue au sein de la société d’économie mixte gérant le Mémorial par délégation de service public. Passons sur l’écume des propos peu amènes lus ou directement entendus des uns sur les autres. Une crise de cette nature dépasse le conflit des personnes.
Le demi-million de visiteurs annuels Moteur du tourisme local, voire régional, le Mémorial est aujourd’hui l’une des principales institutions muséographiques régionales. Il frise le demi-million de visiteurs annuels, près d’un tiers de scolaires venant très au-delà de la Normandie, un large deuxième tiers d’étrangers souvent en circuits organisés. Au-delà des salles d’exposition (8 000 m²) et des nombreuses activités pédagogiques qui y sont liées, l’institution gère plusieurs sites des plages du Débarquement, développe une intense activité éditoriale, recèle une médiathèque et un centre d’archives, accueille maints colloques scientifiques, tient un café philosophique hebdomadaire et un atelier de l’histoire mensuel… L’activité qui mobilise 125 salariés permanents est intense, le succès et la célébrité au rendez-vous. Et pourtant on ne peut que s’interroger. La première partie des lieux, fort beaux, est consacrée avec beaucoup de force à la Seconde Guerre mondiale, de ses origines dans l’issue du conflit de 14-18 aux capitulations allemande et japonaise de 1945. Le parcours et sa scénographie allient rigueur historique et sensibilité, textes sobres et images et objets abondants. Pourtant, avec la dernière partie, « guerre mondiale, guerre totale », la démarche s’étiole, relevant plus du collage de « flash » que d’une mise en perspective. De même la galerie des villes détruites laisse une sensation d’inachevé.
Au-delà, l’ambition et le cheminement se perdent quelque peu. La guerre froide : un décor de poulies et d’engrenages suggère une inéluctable mécanique faisant contresens avec l’idée même d’éducation à la paix ; sur le fond, on demeure dans une juxtaposition plate et très parcellaire qui n’apporte guère de lumière au sujet. Quant au final, les totems de la paix, le texte est aussi omniprésent qu’unilatéral : mettre en exergue « le message de paix » des grandes religions sans s’interroger sur le fait que les mêmes ont toujours servi d’étendards à la guerre relève de la gageure. Jacques Belin affirmait il n’y a pas si longtemps qu’« on peut vendre un produit culturel comme n’importe quel produit ».
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